 |
|
La cargaison
Ce porte conteneurs est du type ouvert. Il a deux cales normales à l'avant, fermées par des panneaux, puis un large espace ouvert, protégé par une hiloire très haute. Dans les cales on arrime 5 rangées de conteneurs, quand on arrive au niveau du pont, les panneaux sont fermés et on continue l'empilement sur les panneaux.
Dans l'espace ouvert les conteneurs sont empilés directement à partir du fond en dix plans. Les trois dernières rangées sont arrimées sur le pont, au-dessus du compartiment machine, en sept plans au maximum. L'espace ouvert fait gagner du temps et du volume, mais il impose certaines contraintes. Par exemple il faut des pompes et un système d'assèchement efficace pour drainer l'eau de pluie ou les paquets de mer, qui entrent librement.
Ce type ouvert est utilisé pour les "feeders", navires de petite capacité qui alimentent les grands terminaux. |
|
Le premier plan de conteneurs est fixé au pont, au moyen de verrous quart de tour ; les plans successifs sont fixés les uns aux autres de le même façon.
De plus les deux premiers plans sont tenus par des barres et ridoirs. Dans les cales les empilements sont guidés par des glissières. |
Le plan de chargement est établi à terre mais le bord vérifie les calculs de stabilité et tirants d'eau.
A Brest ils sont manipulés par des grues mobiles, mais dans les grands terminaux dédiés on utilise des portiques, plus rapides.
Grace à deux grues de 25 t, le navire est autonome pour la manutention, dans les ports qui ne sont pas équipés. |
|
Chaque conteneur est identifié par un numéro, et un code selon ses caractéristiques. 4= 40 pieds, 5= hauteur 9,5 pieds, R= reefer..... |
| |
Dans les cales les conteneurs sont guidés et arrimés dans des glissières verticales, sur toute la hauteur. |
|
Le navire peut brancher 204 conteneurs frigorifiques, des armoires protègent les branchements.
Chacun a un boîtier de contrôle, et le bord vérifie une à deux fois par jour les températures. |
|
Ici les grues, inutiles, sont brassées à l'extérieur. |
|
